Tristesse
J’ai perdu ma force et ma vie,
Et mes amis et ma gaîté;
J’ai perdu jusqu’à la fierté
Qui faisat croire à mon génie.
Quan j’ai connu la Vérité,
J’ai cru que c’était une amie;
quand je l’ai comprise et sentie,
J’en étais féjà dégoûté.
Et pourtant elle est éternelle,
Et ceux qui se sont passés d’elle
Ici-bas ont tout ignoré.
Dieu parle, il faut qu’on lui réponde.
Le seul bien qui me reste au monde
Est d’avoir quelquefois pleuré.
Alfred de Musset
segunda-feira, 28 de fevereiro de 2011
Etiquetas:
Alfred de Musset; Tristesse
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